« La hausse des inquiétudes augmente à propos de l’export des Pythons Regius, et la demande concernant ses nouveaux animaux de compagnie est exponentielle:

 

 

Titre s reptiles: Les inquiétudes grandissent à propos de l’export des Pythons Regius, malgré la demande concernant ces NAC qui est exponentielle
Même si la plus grosse partie des spécimens vendus et élevés sont issus de la captivité, en Europe ou aux USA, des milliers de pythons royaux sont exportés d’Afrique de l’Ouest chaque année, sans prendre en compte réellement de la portée que cela a sur leurs moeurs ou leurs milieux de vie. Voici sur quoi porte l’article de National Geographic.
Texte que j’ai traduit de l’anglais depuis l’article suivant: https://www.nationalgeographic.com/animals/article/ball-pythons-west-africa-exports
Article traduit par mes soins:
En plus des pythons élevés en captivité dans le monde, on compte 50 000 pythons exportés par an depuis le Togo, pays qui est le principal pays ressource pour cette espèce, à travers l’Afrique de l’ouest et l’Afrique centrale.
Même si vous n’êtes pas un passionné de reptiles, souvent, une fois qu’on voit un python royal, la passion a de fortes chances de grandir en vous. Ils ont des couleurs fantastiques allant du doré au noir. Ils ne sont pas agressifs, et quand ils ont peur, ils rentrent en boule, avec la tête au milieu. »

« C’est le serpent le plus populaire en Amérique du Nord et en Europe. Environ 800 000 personnes en Amérique du Nord possède des serpents, selon la National Pet Owner Survey, mais on ne sait pas combien possède des pythons royaux.
De 1997 à 2018, plus de 3,6 millions de pythons ont été exportés légalement d’Afrique de l’ouest, et le Togo, le principal fournisseur, qui devance le Benin et le Ghana, représente 98% des exports, selon la Convention on International Trade in Endangered Species of Wild Fauna and Flora (CITES), le traité qui régule le commerce transfrontalier pour la vie sauvage.
Le python royal est l’animal le plus exporté de la liste des animaux soumis à la CITES. La popularité du serpent comme animal de compagnie « exotique » a fortement augmenté, surtout la demande venant des USA.
Le Togo, le Bénin et le Ghana représentent 99.9% de l’export de python royaux entre 2011 et 2015. En tout, ils ont exporté 591 742 serpents vivants.
Malgré ce commerce important, il n’y a que peu d’informations sur le nombre de pythons présents dans la nature ou encore sur les effets de ce commerce sur les populations. Cette population fait aussi face à la chasse pour sa viande, mais aussi pour son utilisation en médecine traditionnelle et d’autres usages.Cette espèce n’est pas considérée comme en voie d’extinction, mais de nombreuses recherches récentes suggèrent qu’elle devrait l’être.
On en vient donc à s’interroger sur ce commerce d’Afrique de l’ouest.Pendant les années 1980 et le début des années 1990, ces pythons étaient considérés comme des animaux de compagnie pas chers, selon Dave BARKER, un éminent biologiste qui, avec sa femme Stacy, a crée la première grosse entreprise d’élevage en captivité de python royaux.
Ensuite, en 1992, la première « morph » élevée en captivité était sur le marché: l’albinos. Depuis, l’espèce devint de plus en plus prisée et la demande explosait, jusu’à aujourd’hui avec la multitude de gènes trouvés. »

« Une des raisons pour lesquelles ces bêtes à écailles sont aussi populaires, et pourquoi l’import est aussi importante, est que les animaux exportés sont bien moins chers que les animaux nés en captivité. Les règles de CITES comportent des quotas, et ces quotas ne sont remis en question que si des preuves scientifiques attestent que cela affecte les populations. Au Togo par exemple, on exporte 1500 pythons prélevés dans la nature, et 62 500 issus du
« ranching » (c’est à dire nés dans une ferme d’élevage, prélevés en tant qu’oeuf ou lors de la capture d’une femelle gravide).
Neil D’Cruze, docteur en herpétologie, est à la tête d’un groupe de recherche pour la défense et la protection des animaux du monde (WildCRU), issu de l’Université d’Oxford en Angleterre. Il y a deux ans, il s’est intéressé à ce commerce:
« En tant que personne qui aime les reptiles et qui a passé des années à les étudier, je comprend pourquoi vous voulez en posséder; mais quand j’observe les chiffres de ce commerce, c’est à dire les niveaux d’exportation, et ils explosent, je ne peux que me demander si laisser faire cela n’est pas à terme, un risque pour la survie de l’espèce, pour la conservation de cette espèce mais aussi pour la santé humaine. »
Regroupées, les recherches suggèrent qu’après des décennies de grosses importations et peu d’études sur leurs effets, il est presque impossible de dire aux populations qu’il faut préserver et protéger les pythons royaux dans la nature. Les chercheurs remettent en question la viabilité des quotas d’exports du Togo.
Un rapport publié le 23 mars dernier, par World Animal Protection appelle a des changements drastiques: il faut suspendre le commerce de python royaux. Les recherches ont, cependant, fait des recommandations plus modérées, particulièrement pour le Togo. Elles appellent à réduire le nombre d’exports, à éviter de prélever dans la nature, à réglementer le ranching et des standards de bien-être animal sont réclamés.
Les importateurs aux Etats Unis disent que l’import d’Afrique est bénéfique pour la conservation des espèces car cela ajoute de la »

« valeur aux serpents en apportant « du sang neuf ». L’entreprise de Michael Van Nostrand, Stricly reptiles, importe plus de 10 000 pythons par an du Togo, selon les registres d’imports de l’US Fish and Wildlife Service. « Bien sur que le marché des animaux de compagnie en profite » dit-il, « mais c’est pour cela que le système des quotas existe ».
Pour avoir plus d’informations sur la viabilité de ce système, les chercheurs ont interviewé 57 chasseurs de pythons togolais qui exportent depuis leurs propres installations. Les trois quarts s’accordent à dire qu’il y a moins de pythons dans la nature qu’auparavant.
« C’est le drapeau d’avertissement », selon D’Cruz. Il va falloir plus de recherche pour déterminer à quel point le déclin qu’on perçu les chasseurs de pythons est réel, mais aussi pour savoir si cela est causé par le marché ou par des causes environnementales. Mais ces interviews, combinés avec d’autres trouvailles lors de ce projet de recherche, posent question sur les quotas du Togo pourtant fondés à la base sur la protection et l’écologie, avec la CITES.
Il y a assez de drapeaux rouges pour le moment pour réduire l’activité, selon D’Cruze.
Le zoologiste Gabriel Segniagbeto, de l’Université de Lomé, est un scientifique qui travaille pour la CITES. Son travail est d’aviser le gouvernement de l’effet du commerce sur les espèces dans la nature et de surveiller les chiffres pour affiner les quotas. Il est aussi co-auteur de diverses recherches sur le python royal. Celui-ci admet que le ressenti des chasseurs de pythons est à prendre en compte, mais il ne pense pas qu’il soit nécessaire de réduire les quotas aujourd’hui. A la place, il suggère un programme pour améliorer les pratiques de chasse et de ranching. « Le commerce du python a énormément de valeur pour les chasseurs » dit-il, et leur style de vie doit être protégé.
Mike Layman, qui est le propriétaire de Gourmet Rodent, qui importe des milliers de pythons chaque année, dit qu’il faut un commerce responsable pour chacune des espèces exportées. »

« « Peut importe l’usage fait aujourd’hui, il faut savoir que celui-ci ne sera pas le même demain, c’est quelque chose qui doit évoluer continuellement » dit-il. En plus d’un sens de la responsabilité face aux animaux, le commerce durable est important pour les compagnies importatrices. Si la population d’animaux diminue, le commerce souffrira.
Le commerce de python en Afrique de l’ouest est important, et selon Eric Fouchard, ses installations à Lomé, Toganim, produisent 45% des pythons « ranching » togolais exportés. Il les collecte pour éviter que les gens les prennent pour alimenter les marchés de viande de brousse à la place. Le commerce d’animaux de compagnie « apprend aux gens qu’il vaut mieux un animal vivant qu’un animal mort, car il a plus de valeurs » dit-il lors d’un échange de mails. (Aucun autredes ranchs contactés par National geographic n’a répondu à nos demandes d’interview).
Cet argument, présenté par différentes personnes impliquées dans le commerce de cet animal, est basé sur des hypothèses non vérifiées selon D’Cruze. « Avant que nous n’ayant de preuves qui montrent que le commerce animal destiné aux animaux de compagnie est vital pour la survie des pythons, je préfèrerai que nous avancions avec un excès de prudence en réduisant ou en arrêtant ce commerce.
Un long voyage :
Le ranching a commencé avec des chasseurs de pythons à la campagne, qui collectaient les oeufs et les femelles gravides jusqu’à leurs fermes. Ensuite, ils incubaient les oeufs et élevaient les bébés pythons jusqu’à ce qu’ils puissent être importés (quelques jours ou quelques semaines selon les animaux). Pour éviter qu’il n’y ai plus de pythons dans la nature, la pratique togolaise disait qu’il fallait laisser certaines femelles gravides dans la nature ainsi qu’un pourcentage de serpenteaux dans la nature. Quand ces animaux arrivent aux Etats-Unis, ils sont inspectés par l’US Fish and Wildlife Service pour s’assurer que le contenu des colis est en adéquation avec les papiers officiels de l’envoi. Cette »

« vérification est pour éviter qu’il n’y ai pas d’import d’espèces interdites, selon Eva Lara, un inspecteur général qui supervise ce service. Une fois cette inspection terminée, les serpents peuvent être vendus à un revendeur, un vendeur de reptiles, une animalerie, ou directement à un acheteur.
Combien de pythons meurent pendant ce transit? Cela n’a jamais été étudié mais on estime que le nombre serait de 5% environ, ce qui représente quand même une quantité énorme d’animaux chaque année.
Selon Layman de Gourmet Rodent, le taux de mortalité se rapprocherait de 1% seulement en 2019. lLe processus d’envoi peut être stressant pour les animaux, selon Mike Corcoran, un vétérinaire présidant l’Association des Vétérinaires de Reptiles et d’Amphibiens. Ils ont l’habitude de vivre dans un environnement chaud et humide et ces conditions sont difficiles à garder lors d’un long voyage. La plupart des serpents vont survivre au transport international, mais selon D’Cruze, cela n’est pas suffisant car un animal peut s’adapter et tolérer une modalité de transport pour survivre, mais il souffre. Les animaux ayant subi un stress sont aussi ceux qui vont tomber malades plus facilement. « Une fois qu’ils sont commercialisés, il faut les considère comme immunodéficient pendant un certain laps de temps, et ils vont pouvoir attraper n’importe quelle maladie », selon Tom Hellebuyck, un vétérinaire et chercheur en pathologies animales à l’Université de Ghent, en Belgique.
Prévenir les maladies:
Les maladies sont un problème pour les pythons mais aussi pour les humains. Les animaux sauvages peuvent être les hôtes de nombreux pathogènes, et cela devient flagrant avec l’épidémie de Coronavirus, une zoonose qui a sûrement pour origine la chauve- souris. « Les serpents et les autres reptiles, par exemple, sont connus pour être porteurs de la Salmonelle, du West Line virus, et des maladies liées au tiques », selon Hellebuyck.
L’épidémie de salmonelle aux Etats-Unis en 2017 proviendrait des pythons royaux, qui ont rendu malades de nombreux enfants. Des reptiles en bonne santé peuvent être porteurs de la salmonelle, »

« c’est pour cela que l’ US Centers for Disease Control and Prévention (CDC) recommande que les enfants de moins de 5 ans et les personnes immunodéficientes ne devraient pas avoir de contact avec ces animaux. D’Cruze et ses collègues font des recherches pour identifier selon eux plus de 150 pathogènes présents dans les pythons. Ils ont pris des échantillons dans une ferme de reptiles au Togo et les ont testés. Le dossier sera publié prochainement dans un journal normalement. D’Cruze dit que les animaux étaient dans maintenues dans de bonnes et saines conditions, ce qui laisse à réfléchir. Fouchard, qui n’a pas encore vu cet article, dit que les échantillons prélevés ne sont pas représentatifs de la réalité de Toganim puisque ces échantillons ont été prélevés sur un petit nombre d’individus.
Il y a aussi la possibilité de nouveaux microbes. « Un animal prélevé dans la nature peut être porteur de nombreux patogènes, dont nous n’avons nous mêmes aucune idée », dit Brian Bird, un virologiste de l’Université de Californie, Davis, qui appartient au PREDICT Project, et « un certain nombre de ces virus sont potentiellement transmissibles à l’Homme ».
Pour l’ensemble des commerces d’animaux de compagnie, il y a un risque d’introduire le SRAS ou le COVID 19, dans d’autres régions. Les agents de la faune sauvage peuvent et doivent interdire l’envoi d’un animal malade seulement si c’est une violation des standards de l’IATA, selon Lara. C’est à dire si le serpent a l’air malade ( peu actif, bavant…), mais qu’il n’y a pas de violation des règles d’envoi, l’import sera autorisé et envoyé au CDC s’ils estiment qu’il y a un risque pour la santé humaine. Ils iront au ministère de l’Agriculture américain, s’il y a un risque pour le stock d’animaux, comme avec les tiques par exemple qui dévastent des cheptels entiers d’animaux.
Cependant, un animal peut être porteur sans pour autant avoir de symptômes.
Pour minimiser le risque de propager une maladie à d’autres serpents, certains importateurs font une quarantaine sur leurs nouveaux animaux. Chez Gourmet Rodent, les serpents importés »

« sont traités par antibiotiques et sont vus par un vétérinaire une fois par semaine jusqu’à leur mise en vente, et si le moindre signe de maladie est décelé, il sera traité immédiatement.
Surveillance laxiste et manque de données:
Un autre article qui fait partie de ce projet autour du python royal parle de la génétique de ces animaux au Togo, suggère que les ranchs ne remettent pas les femelles et les juvéniles correctement dans la nature. En fait, ils disent qu’ils ne remettent pas les animaux là où ils les ont trouvé, selon Mark Auliya, un expert en reptiles travaillant avec Alexander Koening au Zoological Research Muséum en Allemagne. Les pythons peuvent s’adapter et peuvent survivre dans divers habitats, mais s’ils ne sont pas relâchés dans leur biotope d’origine, il y a un haut risque de propager des maladies ou des défauts génétiques. De plus, il n’y a aucune recherche et aucune donnée sur la capacité de survie des pythons relâchés dans la nature. Ce que l’ont sait, c’est que les chasseurs relâchent moins de serpents qu’ils ne prennent. En outre, la moitié de ceux interrogés disent qu’ils ne prélèvent pas que des femelles gravides et des oeufs, mais aussi des mâles, des femelles non gravides et des juvéniles.
C’est un problème car les femelles sont les clés de la reproduction de l’espèce, pour maintenir une population stable, selon Christian Toudonou, un candidat au doctorat à l’université d’Abomey-Calvin au Bénin, où celui-ci étudie l’exploitation et la conservation des pythons royaux. Il dit également qu’il a vu de nombreux mâles et femelles adultes et juvéniles au Bénin, qui, pour protéger l’espèce, sont enlevés des quotas à la mi-2017. Cela devient aussi clair pour les chercheurs qu’on ne peut pas prouver que cela ne se fait pas aussi au Togo, ou que les serpents prélevés au Bénin ne se retrouvent pas au Togo. Certains chasseurs de pythons ont dit qu’ils collectent les pythons aux alentours des frontières entre le Ghana et le Bénin, selon une recherche de Toudonou de 2015. Mais comme ces serpents prélevés dans les pays frontaliers sont élevés dans les ranchs de Lomé, ils sont labellisés comme étant originaires du Togo, et non du Bénin ou du Ghana. Cela fausse donc la totalité des quotas, selon D’Cruze. »

« Celui-ci pense qu’il faudrait un quotas unique pour ces trois pays afin de minimiser l’impact des prélèvements aux frontières. Segniagbeto, un scientifique togolais travaillant pour le CITES est aussi pour cette idée.
Un business risqué pourtant pas nécessaire:
Le commerce du python royal est « un business pas nécessaire et très risqué pour la santé humaine et la conservation des espèces, ainsi que pour le bien-être animal », selon D’Cruze. « Je me demande à quel point est-ce justifié ». Ces recherches sur le python royal est juste le point de départ sur une nouvel forme de commerce plus durable, transparent, sûr et humain.
Pour lui, le bien-être individuel des serpents est très important. Il ajoute qu’il est établit dans les recherches que les reptiles ressentent du stress, de la peur, de l’anxiété et de la douleur. Quand on vient à parler de bien-être, on devrait penser à eux comme des chiens ou des chats, selon lui. Les importateurs et les éleveurs sont d’accord avec lui sur ce point, mais ils diffèrent cependant sur ce qui est acceptable ou non pour le maintient en captivité des pythons.
Plus de travail doit être fait pour comprendre la distribution et la population des pythons dans la nature, selon Auliya. Quand il a rejoint le projet, il était très étonné sur le peu d’informations écologiques disponibles là-dessus. « C’est le serpent le plus vendu du monde, pourquoi personne ne fait de recherches sur ces questions?
En tant que coordonnateur pour la liste rouge des espèces (IUCN), un inventaire de la conservation et du statut des espèces, Auliya dit qu’il est temps de prendre en compte des changements dans cette liste, pour faire passer l’espèce au rang « en voie de disparition » ou à la limite de « vulnérable ». « A la lumière des nouvelles recherches et des nouvelles découvertes, qui pointent sur le commerce mal géré et des déclins de population dans certaines »

« régions, le statut de liste rouge devrait être considéré en tant que mesure de précaution. Hellebuyck appelle les pythons « une situation de ying et de yong ». « Il n’y a aucun besoin d’importer des animaux, les animaux captifs suffisent pour alimenter le marché. » Mais les serpents et les oeufs collectés sont une source de ressources importante pour les chasseurs selon Segniagbeto, donc il pense qu’il faut continuer ce commerce, mais avec plus de suivi. Layman, de Gourmet Rodent, dit que c’est ce que les importateurs veulent aussi: « notre industrie n’est pas terminée, et nous ne voulons et ne faisons pas décliner les populations sauvages ». « Ce n’est pas ce que nous voulons, nous voulons faire cela de façon réfléchie et responsable », en continuant les exports durablement.
Pour conclure, cela descend également aux acheteurs, selon Auliya. Le marché de pythons royaux aux Etats-Unis et en Europe existe car des gens les achètent comme animaux de compagnie. Les acheteurs doivent se montrer responsables. « En tant qu’acheteurs, nous sommes responsables de ce grand bazar » Nous ne savons pas comment ils les récoltent, comment ils les transportent, nous les voulons juste comme animaux de compagnie », dit-il. « Nous exploitons donc la nature pour notre propre objectif personnel.
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https://www.nationalgeographic.com/animals/article/ball-pythons-west-africa- exports »

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